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L’UPA ne veut pas d’éoliennes sur les terres agricoles

L’UPA ne veut pas d’éoliennes sur les terres agricoles

9 février 2023 à 2:27

Mise à jour le 10 février 2023 à 10:24

Au moment où des projets éoliens sont dans l’air, notamment dans la MRC de Nicolet-Yamaska, comme vous le rapportait récemment VIA 90.5, l’UPA régionale prend position.

Tout en se disant en faveur du développement d’une énergie verte, la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec ne veut pas que celui-ci se fasse aux dépens de la protection du territoire agricole centricois. Elle préconise leur implantation à l’extérieur de la zone agricole, et plus particulièrement à l’extérieur des terres en culture. Pour l’UPA, les terres agricoles devraient être utilisées strictement pour des activités agricoles.

Cette sortie fait suite à l’annonce de la période d’appels d’offres de production d’éoliennes. Ceux-ci devraient être lancés en mars par Hydro-Québec. La fédération régionale craint que les projets éoliens se multiplient sur le territoire faisant perdre de précieux hectares de culture,  notamment en raison du nécessaire aménagement de chemins d’accès.

Écouter la directrice générale de l’UPA du Centre-du-Québec, France Proulx :

 

L’UPA rappelle qu’au Centre-du-Québec, l’agriculture occupe une place centrale pour la vitalité sociale et économique. Elle signale qu’on y retrouve plus de 3 300 entreprises agricoles sur le territoire, et que l’agriculture crée plus de 5 500 emplois directement liés au secteur. La fédération déplore que la zone agricole soit constamment grugée par l’étalement urbain, les projets d’infrastructures de toutes sortes et les initiatives de conservation.

 

Réaction de surprise dans le milieu municipal

À la MRC de Nicolet-Yamaska, qui souhaite être partenaire des projets éoliens, on s’étonne cette sortie. La préfète et mairesse de Nicolet, Geneviève Dubois, constate que cette position ne reflète pas l’opinion des agriculteurs qui ont déjà des ententes avec des entreprises du secteur de l’énergie éolienne.

Selon Madame Dubois, cela permet de présumer qu’ils y trouvent leur compte et qu’ils sont convaincus que ces projets vont se faire avec un minimum d’empiètement sur leurs activités :

 

Autre source d’étonnement, Madame Dubois rappelle que l’UPA a accepté récemment une compensation de 2,8 M$ pour compenser la perte de plusieurs hectares de terres qui seront occupés par la future usine de composante de batteries de BASF à Bécancour.