École Jean-Nicolet: des jeunes interpellés par les inégalités et les injustices sociales

École Jean-Nicolet: des jeunes interpellés par les inégalités et les injustices sociales

L’école secondaire Jean-Nicolet se démarque pour l’engagement humanitaire et social de ses élèves. Une cinquantaine d’entre eux sont membres d’un comité Amnistie internationale et multiplient les projets.

Cette semaine, sous le thème « l’Équité dans mon assiette », ils ont aménagé un kiosque à la place centrale de l’école nicolétaine pour sensibiliser leurs camarades à des enjeux comme l’utilisation dans certains aliments de l’huile de palme, un produit nocif pour l’environnement et la santé, de même que l’exploitation des enfants. L’engagement des jeunes a aussi pris la forme, en novembre, d’une campagne de cartes de vœux envoyés à des prisonniers ou des groupes de militants emprisonnés.

Marie-Jeanne Robitaille, membre du comité, nous parle, en audio, de ses motivations:

Marie-Jeanne a aussi participé cette année à un camp de formation sur les droits de la personne. Le comité a aussi organisé en janvier un colloque avec des jeunes de deux autres écoles de la Commission scolaire de la Riveraine. Des militants jeunes ont pu échanger sur les droits de la personne et entendre les conférenciers Daniel Benson, un meurtrier repenti qui travaille auprès des criminels et Simon Marois, un étudiant venu parler des enjeux et réalisations d’Amnistie Internationale.

Allyson Poisson et Célia Loumbangoye y prenaient part. Écoutez-les dans l’extrait audio c-joint:

Tous ces projets sont supervisés par Claudia Bourgeois, animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire à l’école Jean-Nicolet. Mme Bourgeois nous dit, en audio, que cette sensibilité aux droits de l’homme s’amorce dès l’école primaire:

Par ailleurs, l’école secondaire Jean-Nicolet est désormais la seule, sur le territoire de la Commission scolaire de la Riveraine, à offrir deux stages de solidarité en alternance, soit en Haïti et au Nicaragua.

Jocelyn Ouellet

Journaliste Ici, je suis la bio.

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