Colère et incompréhension chez le personnel infirmier

Colère et incompréhension chez le personnel infirmier

Des infirmières envisagent de quitter la profession à la suite de la nouvelle directive du CIUSSS-MCQ concernant l’aménagement des horaires de travail des infirmières. Graduellement, à partir de la fin février, les infirmières de tous les secteurs du réseau devront travailler au moins une fin de semaine sur trois.

Ainsi, une infirmière qui par exemple travaille en semaine de jour dans un GMF, comme conseillère à la santé publique,  en santé sexuelle ou encore comme conseillère en soin devra, une fin de semaine sur trois, à aller prêter main-forte dans les hôpitaux, les urgences ou les CHSLD.

Cette nouvelle directive veut permettre de faire face à la pénurie d’infirmières dans ces établissements. Patricia Mailhot, présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec, affilé à la FIQ, s’attend à l’effet contraire :

Mme Mailhot précise que ce qui dérange le plus les infirmières, ce n’est pas de travailleur une fin de semaine sur trois. C’est plutôt le fait qu’elles soient sorties de leurs spécialités pour les faire pratiquer dans des domaines qu’elles n’ont pas touchés depuis des années.

• Mauricie Centre-du-Québec
• pénurie de main-d'oeuvre
• santé

Jocelyn Ouellet

Journaliste Ici, je suis la bio.

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